Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 23 octobre 2007

Quel nom pour le Grand Paris ?

...C'est une question qui n'est pas neutre. Il s'agit de fédérer sous une même bannière un grand nombre de petites ou moyennes communes qui bordent la Capitale. Personne ne veut heurter personne et l'imagination va bon train.

En écho à la question de Jean-Paul Chapon (Parisestsabanlieue), nous vous proposons donc un sondage express dans notre colonne de droite ci-contre, sondage dont nous mettons à votre libre disposition le code source si vous désirez le reprendre dans vos colonnes.

...Et si vous souhaitez faire une proposition plus créative, étayée de surcroît, vous êtes sur un blog, vous avez la parole...

mardi, 16 octobre 2007

Rencontre avec Jean-Louis Borloo

En compagnie d'une petite vingtaine de blogueurs, je rencontre aujourd'hui Jean-Louis Borloo pour parler du Grenelle de l'Environnement. A suivre...

Du MoDem au MoNoDem

Où l'on voit que Marielle de Sarnez, élue ancienne génération, apprend à ses dépends que l'on peut difficilement se moquer du monde et en particulier de ses militants, y compris dans le XIVe arrondissement...

jeudi, 11 octobre 2007

Logement social : toujours moins

Bertrand Delanoë sera ce soir dans le XIVe arrondissement. Il viendra nous parler du Paris Solidaire.

S'il y a un volet sur lequel l'échec du Maire de Paris en la matière est patent, c'est bien celui du logement social. Les chiffres avancés par le Maire de Paris sont connus. Ils ont du reste été à nouveau évoqués lors de notre dernier CICA (Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement). La Mairie de Paris revendique le financement annuel de 4500 logements sociaux supplémentaires en moyenne.

Par "financement", il vous faudra comprendre que - rareté du foncier constructible dans Paris intra-muros oblige - le Maire de Paris a fait acheter par la Ville de nombreux logements dans l'ouest parisien. La volonté affichée ? Rééquilibrer le logement social à Paris. Las, l'enfer est pavé de bonnes intentions.

Tout d'abord parce que l'ouest parisien, c'est là que foncier est le plus cher. A budget constant, le Maire de Paris a donc pu acheter moins qu'ailleurs et produire moins de logement social. Il n'a pas utilisé au mieux la puissance financière de la Ville.

Ensuite parce qu'en se portant acquéreur à peu près partout où un immeuble se vendait, la Ville a participé pleinement de la raréfaction de l'offre et donc à l'envolée des prix du marché parisien de l'immobilier, hausse des prix qui génère naturellement son lot de nouveaux demandeurs de logements sociaux. Aujourd'hui, plus personne n'arrive à se loger dans Paris...

...Enfin parce que les logements achetés dans l'ouest parisien sont souvent des logements occupés. Et que feriez-vous si l'on vous donnait un logement social dans un beau quartier ? Vous y resteriez le plus longtemps possible. De ce fait, le taux de rotation dans le logement social à Paris s'est effondré, perdant 0.5 point par an depuis le début de la mandature pour arriver à son plus bas niveau : 3%. Quand on sait que 0.5 point équivalent à 750 logements, on réalise que la politique de Bertrand Delanoë, qui n'a en réalité produit que 1200 logements sociaux disponibles annuellement (moins que sous l'ère Tibéri !), est une impasse dont ont on mesure aisément l'inefficacité puisque le nombre de demandeurs de logements sociaux est passé de 2001 à 2007 de 100 000 à 110 000.

Alors Paris Solidaire ? Je vous laisse juge...

mardi, 09 octobre 2007

Modem : le cul entre deux chaises

Pardonnez-moi, je sais, c'est une expression passablement triviale, mais qui résume bien la position actuelle du Modem.

Deux illustrations...

...Tout d'abord la fin de non recevoir de Bertrand Delanoë qui a renvoyé Marielle de Sarnez dans ses cordes.

Selon le Maire de Paris, l'électorat qui s'était porté sur François Bayrou (215 000 électeurs dans la Capitale au 1er tour des Présidentielles) et qui a fondu comme neige au soleil aux Législatives (82 000) se reportera quoi qu'il arrive massivement vers lui au 2e tour des Municipales comme le laisse entendre les 70 000 voix "modemistes" qui se sont portées sans le moindre appel officiel sur des candidats de gauche au 2e tour des législatives.

Et l'on peut comprendre l'édile parisien. Si la base va de toute manière à gauche, à quoi bon négocier avec la tête et s'embarrasser d'une nouvelle composante dans sa (possible) majorité municipale ?

Du coup, Marielle de Sarnez reviendrait bien à droite, avec le Nouveau Centre et l'UMP, pour un accord avec Françoise de Panafieu. Las, que vaut aujourd'hui une formation politique dont la tête est à droite et les jambes à gauche ? Quel contrôle aura Marielle de Sarnez sur ses troupes au 2e tour ?

Rejetés à gauche car déjà acquis, suspectés à droite car incontrôlables et incontrôlés, le sort des élus Modemistes reste plus que jamais incertain...

D'autant que la base bouge et s'agite. Le débat sur des statuts en accord avec les bonnes leçons de gouvernance données un peu partout fait rage en interne et la volonté des (nouveaux) adhérents - visiblement décidés à ne pas ranger leurs idéaux au vestiaire - d'organiser des primaires dans tous les arrondissements pour choisir les candidats qui porteront leurs couleurs inquiète le duumvirat Bayrou-Sarnez pour le moment débordé par cette volonté démocrate...

...Mais après tout, ils voulaient faire de la politique autrement. C'est (à leur insu ?) apparemment bien parti. A part eux, qui s'en plaindra ?

Leçon de gouvernance ?

...En tout cas, c'est un petit groupe qui fait beaucoup parler de lui :"Pour des primaires au Modem".

vendredi, 05 octobre 2007

Apparatchik(s)

Je reçois un coup de téléphone de Pierre Castagnou. Le Maire du XIVe, fidèle lecteur de Paris14.info, tient à m'apporter une précision : il n'a jamais été un apparatchik (en écho à cet article).

S'il est actif politiquement parlant depuis 1976, Pierre Castagnou a travaillé dans le privé jusqu'en 1981 (Sodexho - directeur de la communication) puis après un passage à la Présidence de la République aux côtés de François Mitterrand, est entré dans la fonction publique en 1986 (Inspecteur général de l'industrie et du commerce).

Et Pierre Castagnou d'insister : il n'a jamais vécu de la politique et a toujours jalousement conservé son indépendance financière.

Dont acte. J'écrivais le terme "apparatchik" en référence à sa longévité politique - et non à une appartenance partisane émolliente. Je comprends son appel et, le terme prêtant à confusion, je le retire.

D'autant que nous comptons dans le XIVe des élus qui sont de véritables apparatchiks. Marielle de Sarnez par exemple. Entrée en politique au plus jeune âge ("le Bac en poche" précise sa bio sur Wikipedia), elle n'aura jamais connu autre chose dans sa vie que des fonctions politiques - permanente d'une  formation ou élue (toujours sur des scrutins de liste, une marque de fabrique des apparatchiks en politique)...

Il n'aurait donc pas été très aimable de ma part de mélanger faux et vrais apparatchiks même si l'on peut noter que Pierre Castagnou et Marielle de Sarnez ont débuté leur carrière politique sous Giscard (1974-1981), au siècle dernier, ce qui n'est évidemment pas neutre dans leur éducation politique qui vous l'aurez compris n'a rien d'une éducation sentimentale.

Révélons néanmoins que Pierre Castagnou, notre Maire - pour lequel j'ai une grande estime et qui, c'est évident, n'a pas l'âge de ses artères - convient que l'on puisse s'interroger sur la question du cumul des mandats dans le temps.

La commission Balladur, qui souhaite apporter un coup de frais à nos institutions, s'intéressera-t-elle à cette question ?

Ce serait à mes yeux l'une des réformes clés pour rapprocher politiques et citoyens. Au bout de 3 mandats consécutifs (ne parlons pas de ceux qui en plus, cumulent simultanément - comme Marielle de Sarnez), quel est votre métier ? Comment retourner dans le privé ? Pourquoi retourner dans le public si ce n'est dans l'attente d'un retour en grâce ?

Tout devient très difficile et qu'on le veuille ou non, on est bien désormais obligé de s'accrocher au pouvoir ou de rester au chaud dans une formation politique que l'on tiendra d'une main de fer dans un gant de fer (ou d'impolitesse) quitte à  sacrifier - à la mode "ordre du Temple Solaire" - tous les élus qui ne seraient pas prêts à vous suivre aveuglément...

Oui, je sais, cela ressemble à l'histoire du Modem mais c'est déjà une autre histoire...

mercredi, 03 octobre 2007

Pierre Castagnou, quand on aime...

...On ne compte pas. Et on a toujours 20 ans. Pierre Castagnou, notre maire devrait être candidat à sa propre succession et conduire une liste renouvelée - en dehors de sa tête - lors des prochaines municipales.

A ce sujet vous pourrez lire l'article du quotidien Libération "Delanoë change dans la continuité"...

Réélu ou non, Pierre Castagnou rempilera pour 6 années de plus en tant que Conseiller de Paris. Elu pour la première fois dans notre arrondissement en 1983, Pierre Castagnou devrait donc quoiqu'il arrive (et si Dieu lui prête vie !) avec 30 ans de mandat, battre un record de longévité politique dans notre arrondissement...

Pierre Castagnou n'est certes pas à l'instar de Marielle de Sarnez un adepte du cumul des mandats "simultanément"... Mais dans le temps, c'est une autre affaire. Les apparatchiks ont décidément une vie politique hors norme. Qu'apportent-ils pour autant à leurs concitoyens en terme de vision d'avenir ? Sont-ils en phase avec le monde d'aujourd'hui ?

Plus que jamais, Pierre Castagnou devra porter une liste renouvelée pour conserver une crédibilité intacte jusqu'en 2012.

jeudi, 20 septembre 2007

Marielle de Sarnez, élue du XIVe ?

...Dans notre article sur le Conseil d'arrondissement de lundi dernier, j'annonçais un petit reporting de la présence de nos élus.

Je dois noter que Marielle de Sarnez était à nouveau absente de ce Conseil. Nous avions évoqué avec elle le sujet de son absentéisme record lors de notre interview (voir la vidéo) - et Marielle d'évoquer sa mission au Parlement européen, la difficulté d'être à la fois à Paris et Strasbourg... Certes, qui trop embrasse...

Reste que son absence quasi-permanente,  y compris lorsqu'on aborde les sujets les plus importants - nos élus traitaient lundi dernier, pécadille, du Plan Climat - nous permet difficilement de nous faire une idée concrète de sa manière de "faire de la politique autrement".

A moins qu'il s'agisse justement de ne point en faire, ce qui serait inédit.

Rappelons que Marielle de Sarnez devrait porter les couleurs du Modem lors des prochaines municipales et qu'elle est candidate à la Mairie de Paris. Ses affiches de campagne nous permettrons peut-être de nous souvenir de son visage...

mercredi, 19 septembre 2007

Le grand pari(s) de la TP unifiée

Extrait du quotidien Le Monde :

---------------------

La création d'un Grand Paris, qui regrouperait la capitale et 78 communes alentour, se heurte à deux écueils majeurs : elle supposerait des sacrifices financiers très élevés pour les communes riches de l'agglomération parisienne et elle exigerait de l'Etat un investissement annuel de plusieurs centaines de millions d'euros. Ce double constat a été dressé par plusieurs élus de gauche de l'Ile-de France, mardi 25 septembre, dans le cadre de la conférence métropolitaine qui les a réunis à l'invitation du maire de Paris, le socialiste Bertrand Delanoë.

---------------------

Lire l'intégralité de l'article.