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samedi, 29 novembre 2008

Hervé Morin au Conseil National

Extrait du discours d'Hervé Morin.
Conseil national du Nouveau Centre - 29 novembre 2008

jeudi, 27 novembre 2008

Maintenant, c'est quand ?

jeudi, 20 novembre 2008

Soutien au RASED

Je réagis à l'article de Dan, "Encore des manifs ?", publié ce jour sur Paris14.info.

Les syndicats qui gravitent autour de l'Education Nationale ont une image tellement rétrograde (Gérard Aschieri en tête) qu'il est facile de s'exclamer : encore une grève injustifiée, encore une manifestation inutile ! Pourtant, ce qui est en oeuvre sur le plan pédagogique, et notamment l'abandon des RASED, semble bien aller dans le sens d'une vision purement comptable et une gestion bêtement autoritaire de l'Education Nationale.

Donner des cours de soutiens à ceux qui sont le plus en difficulté - plus d'heure de cours pour ceux qui ne les supportent déjà pas - ne correspond pas à une vision pédagogique moderne. Il faut surtout que ces élèves aient des professeurs mieux formés et puisse suivre un parcours scolaire en plus petit nombre.

Le RASED va dans ce sens. Les professeurs qui font partie de ce réseau ont suivi une formation d'un an. Concrètement, lorsqu'un (ou plusieurs) élèves sont en difficultés - par exemple en Français - ils sont pris en charge pendant le cours de Français par un professeur spécialisé, qui a suivi une formation d'un an, spécifique à l'accompagnement d'élèves en difficulté.

Je suis chef d'entreprise et je n'ai malheureusement pas la disponibilité pour me joindre à celles et ceux qui manifesteront cette après-midi dans les rues de la Capitale. Mais je suis de tout coeur avec eux et je soutiens le système RASED.

...Même si j'avoue que j'en profiterais volontiers pour dire à Gérard Aschieri de cesser de desservir la cause qu'il défend. Il pourrait pas passer la main ce monsieur ?

dimanche, 09 novembre 2008

Bob et son cheval ou comment fonctionne le système financier américain

Découvert chez Thomas Clément. Excellent !

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Bob et son cheval, ou comment fonctionne le système financier américain.

Le jeune Bob veut devenir riche avec son propre ranch. Pour débuter il achète un cheval à un paysan. Il lui verse la totalité de ses 100$ et ce dernier lui promet de lui livrer le cheval le lendemain.

Le lendemain, le paysan annonce une mauvaise nouvelle à Bob: "Je suis désolé petit, mais le cheval est mort cette nuit" Bob dit: "Pas de problème, rend moi simplement mes 100$". Le paysan lui dit: "Je ne peux pas, j'ai déjà dépensé l'argent pour de l'engrais.."

Bob réfléchit brièvement puis dit: "Bon, ben je vais prendre le cheval quand-même". "Pour faire quoi ?" lui demande le paysan Bob lui explique: "Je veux le vendre en organisant une loterie !" Le paysan étonné lui dit: "Mais tu ne peux pas faire une loterie avec un cheval mort !" "Bah, je ne dirai simplement à personne que le cheval est mort..."

Quelques mois plus tard, le paysan croise Bob vêtu d'un superbe costume. Le paysan lui demande alors: "Et alors ? Comment s'est passée la loterie du cheval mort ?"
"Super !!" lui dit Bob. "J'ai vendu 500 ticket à 2$ pièce, du coup j'ai fait mes premiers 1000$ de bénéfice !"
"Mais…. Tu n'as pas eu de réclamations ????"
"Si, de la part du gagnant" lui dit Bob. "Je lui ai simplement rendu ses 2$

jeudi, 06 novembre 2008

"Vie ma vie" avec Barack Obama

C'est une facette méconnue de la politique aux Etats-Unis. Outre la participation de tous les politiques "en situation" à des shows humoristiques (voir Barack Obama chez Jay Leno - vraiment bon le gars, regardez la minute 14.30..), outre les discours au 2nd degré totalement inimaginables en France (en tout cas depuis que Patrick Sébastien n'invite plus des hommes politiques à venir chanter dans ses émissions - souvenez-vous des "Feuilles mortes" par Lionel Jospin, un grand moment de télé...), il faut savoir que les élus "en vue" aux US se prêtent régulièrement au jeu de la trash TV plus ou moins grave...

Deux exemples avec Barack Obama. "Walk a day in my shoes", l'équivalent de "Vie ma vie", ou son arrivée sur le plateau de "Ellen"...

Certes, on pourra regretter ces figures de style qui à défaut d'avilir les politiques ne les grandissent pas nécessairement ou n'apportent pas grand chose à la profondeur de leur discours. Deux réflexions cependant...

D'une part, en France, les émissions "sérieuses", à l'ancienne, se font rares en prime time et les politiques se bousculent aujourd'hui sur le plateau du Grand Journal de Canal+. En face d'eux, Michel Denisot, un journaliste politique, Jean-Michel Apathie, et des animateurs plus funky". Nous sommes donc bien ici aussi sur la voie du toujours plus d'infotainment.

D'autre part, ces interventions politiques - ou ces simagrées si vous voulez - témoignent de l'effort sans cesse renouvelé de nos dirigeants pour se montrer accessibles et en phase avec la société. Aimez-moi, je suis comme vous, je vous ressemble, je suis un homme ou une femme comme les autres, j'ai de l'humour, on peut me casser, j'ai vu Brice de Nice, etc... Et il en va de même côté scénographie, qu'il s'agisse des grands messes de l'UMP qui prête sa looma aux chaînes de télé pour maximiser l'effet de foule (merci LCI) ou de Ségolène Royal qui, en terme de mise scène, après les concerts people à Charlety, se lance dans le one woman show... Ainsi, on ne sait plus trop si l'on va voir Guy Bedos, Gad Elmaleh ou un leader politique. Ainsi va le monde...

Devons-nous le regretter ? Et si nos politiques ne faisaient que nous tendre un miroir ? Au fond, qui se prononce encore sur des idées ? Qui consulte les programmes ? On sait qu'en France, Jean-François Copé avait accepté de participer à une version adaptée de "Vie ma vie" dédiée aux politiques avant de se rétracter sous la pression de ses pairs. Un pilote aurait même été tourné mais l'émission n'a jamais été diffusée... Dommage. J'aurais bien aimé voir si l'homme qui promet partout qu'il a arrêté la langue de bois à l'épreuve d'une émission comme celle-ci. On reproche toujours aux politiques de vivre dans un monde à part. Nous aurions eu là un (bon ?) test... Et la réaction de ses pairs ne m'étonne qu'à moitié.

Cela me rappelle d'ailleurs une interview de Nicolas Sarkozy que j'ai faite il y a plusieurs années. Nous étions dans un bureau rue de Lille, avec Brice Hortefeux et des jeunes RPR. Je l'avais interrogé - question classique pour un novice - sur le prix de la baguette de pain. L'élu avait botté en touche en me disant qu'il y avait "des prix de la baguette de pain". J'avais alors rebondi sur le prix du ticket de métro. Et Nicolas Sarkozy était passé à la question suivante sans me donner de réponse. Il était alors "secrétaire général du RPR". "Vie ma vie" avec Sarkozy m'aurait-il permis d'avoir une réponse à mes questions ? Nicolas Sarkozy connaissait-il le prix d'un paquet de lessive ?

On peut reprocher à ces émissions de galvauder les politiques et d'avilir les idées qu'ils représentent. Mais au fond, combien d'entre eux seraient capables, au pied levé, de remplacer une aide à domicile ou une infirmière comme Hillary Clinton ? Démagogue, peut-être, mais j'ai le sentiment étrange que si nos politiques, en France, sont à la traîne de la société (combien d'élus issus des minorités visibles à l'Assemblée Nationale ?), autant aux US, ils me semblent en avance sur elle...

Dès lors, on pourra certes regretter qu'en se prettant à ce jeu télévisuel, ces élus se "mettent à notre niveau" quand nous leur demandons simplement de rester (ou de se rendre) accessibles, mais peut-être cela participe-t-il d'un même mouvement... Alors, pour tout vous dire, je serais plutôt favorable à une version française de "Vie ma vie" accueillant des politiques. Quant à Barack Obama, s'il veut me laisser son fauteuil pendant 24h, je suis preneur...

mercredi, 05 novembre 2008

Barack Obama : le discours de la victoire

samedi, 01 novembre 2008

...Va falloir s'y faire !

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