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lundi, 10 septembre 2007

Sarkozy relance le Grand Paris

Nicolas Sarkozy a souhaité lundi "un nouveau projet d'aménagement global du grand Paris", dans un discours prononcé lors de l'inauguration de la Cité de l'architecture et du patrimoine au palais de Chaillot.

Le chef de l'Etat, qui avait déjà relancé en juin le débat sur "un grand Paris" liant la capitale à sa périphérie, a demandé qu'il y ait "huit à dix agences qui puissent travailler sur la prospective à l'horizon de 20, 30 40 ans". Une moitié serait française et l'autre étrangère.

(lire toute la dépêche).

mercredi, 27 juin 2007

Sarkozy favorable au Grand Paris

A l'occasion de l'inauguration d'un nouveau terminal à Roissy, mardi 26 juin 2007, Nicolas Sarkozy a déclaré : "Il n'y aura pas de France forte si l'Ile-de-France se recroqueville sur elle-même." Le chef de l'Etat a appelé à une "ambition de croissance" sur les transports, le logement et l'attractivité économique de la région.

Le Président a également souhaité la construction de transports en commun circulaires, notamment une rocade de métro autour de Paris baptisé "métrophérique" par Pierre Mongin (patron de la RATP).

Nicolas Sarkozy réunira fin 2008 un comité interministériel d'aménagement du territoire dédié à l'Ile de France. Il a relancé l'idée de créer un "Grand Paris". "Paris a déclaré le Président, est la seule agglomération de France à ne pas avoir de communauté urbaine." Ce sujet oppose le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, et Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France qui affirmait dans le Parisien du 27 juin dernier que la "métropolole compétitive au niveau international, c'est la région."

Paris est en comparaison de ses grandes rivales européennes, une petite capitale avec une superficie de 105 km² (87 km² sans ses deux bois !) contre 891 pour Berlin et 1600 pour le Grand Londres ! Elle est caractérisée par une très forte densité de population (20.000 habitants au km²), fermée par une enceinte bruyante et polluante, le boulevard périphérique.

Il est évident que Paris ne peut vivre sans sa banlieue : elle y a 10% de ses logements sociaux, 80% de ses morts et 100% de ses ordures... Sans oublier le million de Franciliens qui viennent chaque jour travailler dans la Capitale.

Le débat autour de son aménagement, de l'évolution de sa population, de la diminution de la pollution, de la maîtrise de ses déplacements ne peut se faire sans les communes voisines.

La déclaration du Président de la République ouvre la discussion. A nous de formuler des propositions audacieuses.