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vendredi, 16 novembre 2007

Pour un service garanti dans les services publics

C'était prévu, c'est confirmé, et tout le monde le sait : en Ile-de-France, les grèves dans les transports provoquent inévitablement des pics de pollution qui touchent les plus fragiles d'entre nous et sont d'abord un problème de santé publique. Je vous livre ainsi un extrait du communiqué de presse de la Mairie de Paris.

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Alerte à la pollution

Les prévisions relatives à la qualité de l'air réalisées aujourd'hui par AIRPARIF sur la base des estimations de Météo-France font craindre le dépassement du niveau de pollution nécessitant l'information du public pour le dioxyde d’azote demain samedi 17 novembre 2007.

Le maire invite les Parisiens à éviter si possible les déplacements en transports motorisés, à préférer les moyens de circulation moins polluants, et pour les automobilistes, à adopter une conduite souple, économique, sans à coup et à réduire la vitesse de circulation.

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On remarquera que les services de communication de la Mairie - qui n'ont que peu de contrôle sur cette situation - évitent pudiquement de parler de transports en commun. Alors que va-t-on faire la semaine prochaine si la situation ne revient pas à la normale ?

Dans les hôpitaux, chez les pompiers et les gendarmes, dans toutes les professions d'utilité publique, la grève existe mais ne gêne pas le service. On est dans un (vrai) service public. Je crois qu'il est temps que tous nos services publics - à commencer par celui des transports (SNCF, RATP) - se voient imposer une réelle obligation de service public. Je ne parle donc pas d'un hypothétique service minimum mais bel et bien d'un vrai service garanti. Parce qu'il me semble que les enjeux de santé publique devraient passer avant les enjeux catégoriels puisque nos vies valent plus que leur profit, n'est-ce pas ?

NB. A signaler, le groupe de soutien à cette idée sur Facebook.