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mercredi, 14 novembre 2007

La grève pour moins bien négocier

Je ne peux m'empêcher de songer que ces grèves qui sont censées permettre à des salariés de défendre leurs intérêts leur font perdre en réalité tout soutien dans une opinion publique qui serait pour eux une alliée précieuse si ce n'est un ultime recours.

Ils me semble qu'avec ces grèves à répétition, ces salariés se tirent une balle dans le pied. Elles devraient même très sûrement conduire à terme le gouvernement à une législation bien plus contraignante en matière de service minimum dans les services publics. Les victimes indirectes de cette lutte y trouveront sans doute un petit plaisir...

Mais il est clair que l'échec à venir de ces négociations (n'est-il pas évident que le gouvernement parviendra à ses justes fins, la réforme des régimes spéciaux faisant partie du programme présidentiel adopté par une majorité de Français) devra conduire les acteurs du dialogue social à trouver d'autres voies que celle de l'affrontement et de la prise d'otages. Cette remarque étant valable pour toutes les parties concernées car ne l'oublions pas, si nous avons des syndicats parmi les plus rétrogrades au monde, c'est aussi parce que nos représentants patronaux et gouvernementaux en sont restés à l'âge de pierre du dialogue social. Et de fait, à l'issue de ce bras de fer, une refondation s'imposera...